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Pour s'y rendre :
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Avec le "guide-papier" fourni à l'entrée, la visite du Palais n'est pas imposée vous permettant ainsi de déambuler de salle en salle au gré de vos curiosités avec chaque fois des commentaires écrits appropriés.
le Palais fut construit par Alexandre Le Grand (ne pas confondre avec le plus célèbre Alexandre Le Grand, l' Antique Macédonien !).
Alexandre Legrand passa une étrange commande à l'architecte Camille ALBERT : le Palais devait être non seulement un mélange de styles architecturaux et un hommage à la Bénédictine mais aussi un musée éclètique, une Abbaye et une usine de production. Tout ça à la fois !
Les salles-musées regorgent de tableaux, d'une collection étonnante de mécanisme de serrure, d'icônes, d'ex-voto, de sculptures en ivoire... Chacun peut y trouver un interêt propre.
Passons maintenant au but de la visite : la Liqueur de Bénédictine.
Un film de 5-10 mn explique l'histoire et la fabrication de la liqueur Bénédictine de A (comme Alambic) à Z (comme Z'ai plus soif !). Bien sûr, la composition exacte n'est pas entièrement dévoilée ni le process complet de fabrication... Il est vrai que la Bénédictine a souvent été copiée. Pour preuve : la pyramide des contrefaçons contenant des centaines de flacons copiés en provenance du monde entier ! Son secret est encore jalousement conservé.
C'est Alexandre Legrand qui retrouva un vieux manuscrit rédigé en 1510 par un moine bénédictin de Fécamp. Celui-ci donnait la composition de cet alcool déjà nommé "élixir de santé" et apprécié de François Ier.
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Il remit en route le procédé de fabrication en arrangeant la recette déjà composée à l'époque de 27 épices. La Bénédictine est désormais connue dans le monde entier. La production est d'ailleurs exportée à 95%. |
Suite au film, vous accédez à l'Herboristerie, qui rassemble les principales épices entrant dans la composition de la Bénédictine. On découvre ainsi, le macis et son parfum envoutant, et la fleur de sapin, qui, une fois séchée, est méconnaissable, donc surprenante ! Bien sûr des senteurs plus classiques sont aussi exposées : cannelle, vanille, écorse de citrons, angélique, mélisse etc. etc. De nombreux panneaux sont exposés pour vous expliquer l'origine et l'utilisation gastronomique et médicale de chaque épice. C'est peut-être la partie la plus intéressante de la visite, gastronomiquement parlant en tout cas. |
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Ensuite : défense de fumer ! Après un long méandre de couloirs où vous tutoyez les foudres, mais aussi des fûts plus petits contenant le précieux nectar en veillissement, vous arrivez enfin à la Distillerie. Belle salle, bien ordonnancée (voir première photo tout en haut).
S'en suit la dégustation tant attendue (comprise dans le billet d'entrée) de la Bénédictine, et le "B & B" (Bénédictine et Cognac soit "Bénédictine and Brandy" in english...car c'est un barman New-Yorkais qui aurait inventé ce coktail) et d'un coktail bénédictine-jus de fruits.
Les portes de la boutique s'ouvrent alors. Toutes sortes de flacons et de gourmandises sont en vente. À consommer avec modération , bien entendu. À noter : les prix affichés dans la boutique, pour ce qui est des alcools, sont plus bas que ceux pratiqués dans le centre ville.
Une exposition qui permet d'en connaitre un peu plus sur la fabrication des liqueurs en général et de la Bénédictine en particulier. Par ailleurs le nombre conséquent d'épices entrant dans la composition de cet alcool permet de réviser ses arômes et parfums. Dommage que les senteurs soit quelque peu éventées dans l'Herboristerie ...(pensez à renifler les quelques épices qui se trouvent à l'endroit de la dégustation : elles sont plus fraîches que dans l'Herboristerie).
NB : Cette page a été rédigée en fonction de la visite du Samedi 21 Août 2004.